La vie de couple
Combien de cavaliers ai-je entendu dire à d’autres « oui mais toi ton cheval est facile, c’est simple pour toi » sans avoir aucune information sur les étapes par lesquelles ils sont passés pour avoir la relation qui se laisse à voir aujourd’hui. J’observe pourtant souvent que dans ces couples cavalier/cheval, tout n’a pas été rose et qu’il y a eu beaucoup de doutes, de désaccords, puis des remises en question et des changements dans la façon de communiquer. Souvent la sollicitation d’une aide d’extérieure pour arriver à avoir la relation harmonieuse qu’ils ont aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que dans ce couple il n’y aura plus de difficultés, mais que les problématiques rencontrées leurs ont permises de s’exprimer, de se rapprocher et de se comprendre.
Finalement, n’est-ce pas la même chose que nous recherchons avec notre partenaire humain ?
Si je reprends l’exemple de mon cheval Alioth, lorsqu’il est arrivé dans ma vie, c’était comme un coup de foudre, une évidence que c’était lui qui allait m’accompagner. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu entre le conte de fée que je m’imaginais vivre avec lui et les déboires de nos débuts. Lui traumatisé par l’humain, qui ne se laissait pas approcher et toucher et moi qui devait faire le deuil de ce que je m’étais imaginée de notre relation. J’aurai pu baisser les bras, me dire que c’était trop dur pour moi de l’accompagner sur ce chemin de mise en confiance envers l’humain, le vendre et passer à autre chose dans une relation plus confortable, moins challengeante pour moi.
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Mais faut-il pour autant conclure aux premières difficultés que ce n’est pas le bon partenaire ?
Je suis persuadée que non, mais sous certaines conditions dont l’envie mutuelle de rentrer en relation, de s’investir en elle, d’être dans l’accueil de l’autre tel qu’il est et l’envie de grandir ensemble.
Dans le cas d’Alioth, je sentais qu’il faisait chaque jour de son mieux, qu’il avait autant envie de s’approcher qu’il en avait peur. Ces traumas du passé étaient plus forts que lui, il était débordé par ses émotions qu’il n’arrivait à gérer. Tel le renard dans le petit prince, il avait besoin de se laisser apprivoiser afin de donner sa confiance et de se sentir en sécurité.
Ne croyez pas que pour moi cette période fut évidente à gérer émotionnellement. Tel un miroir, Alioth a fait ressortir chez moi mes propres insécurités. C’est mon premier cheval et je ne m’attendais pas à vivre une telle relation.
Qu’en est-il de nos relations amoureuses ? Dans un monde où il est facile de « ghoster » au moindre obstacle et de se tourner vers le vaste marché des applications de rencontres, ne sommes-nous pas tentés de zapper plutôt que de construire ? Cette sur-consommation de rencontres à portée de clics ne nous empêche-elle pas de nous rencontrer nous-même ?
Créer un lien au-delà des théories
Tisser une relation demande du temps et un réel désir de compréhension mutuelle. Peu importe les livres lus ou les formations suivies : rien ne remplace l’expérience quotidienne, l’écoute attentive, la communication et l’envie mutuelle.
Comment dans ce contexte créer une relation authentique et profonde ?
La communication : l’épreuve du feu
Comprendre son cheval, c’est comme décrypter les messages d’un partenaire qui exprime ses besoins différemment des nôtres. Nous avons chacun notre propre façon de manifester notre affection, ce qui peut parfois générer confusion et doutes. (Je vous invite à lire l’article sur les 5 langages de l’amour )
Le psychologue Marshall Rosenberg, créateur de la communication non violente, disait : « La qualité de nos relations dépend de la qualité de notre écoute. » Si nous imposons sans écouter, nous créons du conflit. Mais en comprenant et en nous adaptant, une véritable connexion peut naître.
Gestion des conflits : mieux vaut prévenir que guérir
Les conflits naissent souvent d’attentes non exprimées, d’incompréhensions ou de frustrations accumulées. Le cheval exprime son inconfort à travers son comportement. Un cavalier impatient ne fait qu’aggraver le problème, et risque de rompre la confiance et en invitant l’autre à fuir, à attaquer ou à se figer. Alors que lorsqu’un cavalier est à l’écoute de son cheval, le désaccord sera minime et n’ira pas jusqu’au conflit.
Dans un couple, les 2 partenaires agissent également par ces 3 comportements en fonctions de leurs blessures. (Lire article les blessures de l’âme ). Un couple qui dure n’est pas un couple sans conflits, mais un couple où chacun souhaite sincèrement résoudre les problèmes ensemble.
Alors oui, parfois il faut se résigner à changer de cheval pour le bien de tous, mais au moins il nous aura questionné sur notre façon de faire et on se sera rendu compte qu’il y a d’autres possibilités de rentrer en relation que les schémas que nous avions appris ou intégrés malgré nous.
Mais avant d’en arriver là, êtes-vous prêt à vous lancer pour créer une belle relation ?
En quoi l’équicoaching peut nous aider à travailler notre relation de couple et notre relation à nous même :
- Lors des séances, il n’est pas rare que certaines de nos blessures (rejet, abandon, injustice…) soient mises à nues par les chevaux ainsi que nos modes d’attachement
- Lors des séances en couple, la présence du cheval aide à la communication, à l’écoute et à l’expression des besoins de chacun
- La présence du cheval permet au couple de créer du lien autour d’une difficulté commune et aide à la prise d’une décision alignée.
- L’équicoaching favorise également une meilleure connaissance de soi et de son partenaire.
- Les expériences partagées avec le cheval renforcent la complicité et la connexion émotionnelle…
👉En séance individuelle ou en couple, je vous accueille afin de trouver vos clés pour créer la relation à laquelle vous aspirez
Pour aller plus loin : Lire l’article sur les blessures d’attachement
