L’équicoaching est une expérience à vivre et à ressentir, cela vaut tous les mots du monde…
Cependant, j’ai à cœur de vous proposer des récits de séance pour que vous puissiez vous immerger à mes côtés dans cet univers du subtil et de ce partenariat homme/cheval à la rencontre de soi.
Est-ce si facile de dire non ?
Aujourd’hui, ma cliente arrive avec un problème que je retrouve régulièrement et chez beaucoup de femmes que j’accompagne ! Dire non à ses enfants !
Et quand ce n’est pas avec les enfants, la situation se retrouve beaucoup sur le lieu de travail, avec les collègues, son manager…
Ces situations créé un vrai inconfort.
Pour des raisons qui leurs sont personnelles et souvent liées à leur éducation, à leurs croyances, à une blessure de rejet, d’abandon, leurs peurs de ne plus être aimé, apprécié, elles n’arrivent pas à dire non.
Au final, en disant oui aux autres le risque est de se dire non à soi !
Je veux apprendre à dire non à mes enfants sans culpabiliser !
Alors voila le récit de la séance avec ma cliente qui ressent le besoin d’apprendre à dire non à ses enfants …
Lorsqu’elle arrive, je décide de lui laisser choisir le cheval qui sera son partenaire pour la séance.
Une fois dans la carrière, elle se tient à côté de lui et j’explique les consignes du 1er exercice.
C’est alors que son partenaire équin commence à lui enlever son écharpe. Elle la remet tranquillement, il recommence et lui met parterre…
Moi : « Que se passe t-il ? »
Ma cliente : « Qu’est ce qu’il est drôle ce cheval ! »
Moi : « Est-ce okay pour vous qu’il continue ainsi »
Ma cliente : « oui, oui »
Je continue mes explications, le cheval autorisé à continuer s’en donne à cœur joie ! Il commence à lui enlever le bonnet, puis à jouer avec la fermeture éclaire de son manteau.
Moi : « Et maintenant, qu’est ce qui se passe pour vous ? »
Ma cliente : Après un moment d’hésitation pendant lequel elle se connecte à son corps et à ses émotions : « Je commence à en avoir marre et même à être agacée »
Moi : « d’accord, pourquoi ne lui indiquez-vous pas que ce comportement n’est pas le bon ? Si vous ne l’exprimez pas clairement comment lui peut-il savoir que cela vous dérange ?
Ma cliente : « Ah oui, c’est vrai, mais comment faire, je ne veux pas crier ? »
Moi : « Que pourriez-vous modifier dans votre attitude corporelle, pour que le cheval comprenne que son attitude n’est pas adaptée ? Peut-être modifier quelque chose dans votre communication verbale et non verbale ?
Ma cliente : Après plusieurs essais, son attitude physique se modifie. Elle demande au cheval de garder une distance avec elle et lui signale quand il avance de trop. Et tout cela sans crier. Elle met de la fermeté dans sa douceur.
Moi : «Pourriez-vous me rappeler, quelle est la problématique que vous souhaitiez aborder pendant la séance ? »
Ma cliente : « Je n’arrive pas à dire NON à mes enfants »
Quand le cheval accélère la prise de conscience
C’est à ce moment là qu’une lueur s’allume dans ses yeux. Elle comprend que le cheval vient la chercher exactement comme le font ces enfants. Tant qu’elle n’aura pas clairement posé la limite, le cheval et ses enfants continueront.
Une fois cela mis en lumière et les limites posées, le cheval cesse son comportement. Il reste tranquillement à côté d’elle le reste de la séance.
Le cheval a joué lors de cette séance le rôle de révélateur. Grâce à lui elle a compris qu’elle pouvait poser ses limites et dire non à ses enfants sans crier et sans peur de ne plus être aimée.
Pour arriver à ce résultat, elle doit être alignée avec elle-même. C’est à dire que son attitude physique et émotionnelle corresponde à ce qui se passe dans son mental et les mots verbalisés…
Une fois cela mis en conscience, le processus de changement peut s’enclencher et se faire par petits pas au quotidien…