L’équicoaching est une expérience à vivre et à ressentir, cela vaut tous les mots du monde…
Cependant, j’ai à cœur de vous proposer des récits de séance pour que vous puissiez vous immerger à mes côtés dans cet univers du subtil et de ce partenariat homme/cheval à la rencontre de soi.
La rencontre avec le cheval
Ma cliente arrive pour sa séance découverte. Elle lui a été offerte par sa famille.
Elle est à la fois curieuse de découvrir cette approche et stressée par sa peur des chevaux.
Je l’invite à se connecter à cette peur, à ses ressentis et à ne pas l’ignorer. Elle a ici toute sa place et notre attention. Nous questionnons ensemble cette peur et nous allons à son rythme à la rencontre du cheval.
Lorsque je sens une tension chez elle ainsi que le cheval, je l’invite à verbaliser ce qui est présent là pour elle.
« Je ne me sens pas bien, je le sens dans mon corps »
Elle avait peur de marcher avec le cheval mais son besoin de challenge l’avait mise en mouvement. Une fois seule avec le cheval à l’autre bout de la carrière, la panique l’a saisie.
Son corps est en alerte et lui signale un danger.
Je m’approche d’elle :
« De quoi aurais-tu besoin pour apaiser cette tension ? »
« Pourrais-tu marcher avec nous à mes côtés, je pense que ça me rassurerait »
Alors, tous les 3 nous mettons en mouvement, nous marchons. Pas à pas, la confiance s’installe, elle se déplace à côté du cheval avec fluidité, le corps détendu.
Je la questionne sur ce qui s’est passé en elle sur l’écoute de ses besoins. Est-ce facile pour elle de verbaliser lorsqu’elle a besoin d’aide ?
La rencontre à soi : je pose mes limites et me dis oui à moi !
Plus tard dans la séance, elle m’indique qu’elle a parfois du mal à dire non et poser ses limites.
Je l’invite alors à proposer au cheval de reculer par la façon qui lui semble adaptée.
« Mais je ne sais pas faire ! »
« Il y a plusieurs façons de faire et la bonne façon de faire c’est la tienne »
Elle réfléchit puis place son épaule contre celle du cheval. Epaule contre épaule, le cheval recule.
Je lui propose maintenant d’expérimenter autre façon de le faire reculer…
Alors, elle propose autre chose au cheval, avec une main sur l’épaule du cheval et cela fonctionne…
Jusqu’au moment où elle lui demande de reculer avec la pression d’un seul doigt et le cheval recul.
Je l’invite ensuite à se questionner si cette expérience fait écho dans sa vie personnelle et ou professionnelle.
A-t-elle l’impression de devoir poser ses limites avec force dès le début pour être entendue ? Va-t-elle au « contact » rapidement ?
Le cheval lui a montré qu’il n’y avait pas besoin de force physique pour le faire reculer et que ce n’était pas en lien avec son poids. (Le cheval ressent une mouche sur son corps).
Son regard change, la prise de conscience est là…
Et pour mon plus grand bonheur, la séance se termine dans un doux câlin entre le cheval et ma coaché.
C’est à vous !
Comment-posez-vous vos limites ? A quel moment dites-vous non ? Vous sentez-vous suffisamment en sécurité et en confiance pour pouvoir dire non ?